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Le blog de vous-emoi

Le mariage - une pièce montée en deux actes :

31 Mai 2012 , Rédigé par vous-emoi, alias Thomas Masson Publié dans #Amour

 

Acte I – Les mariés affrontent les péchés :

 

Les mariés (sortant de l’église) :
« Nous voilà engagés devant la société,
Dieu et notre communauté.
En voilà une belle trinité !
Notre récent mariage,
Marque le début de notre voyage.
Notre assemblage, marque à présent un solide alliage. »


Les péchés (ils murmurent)

 

Les mariés :
« Que dites vous ?
Plus haut voulez-vous ? »

 

Les péchés (en coeur et à voix haute) :
« Vous fondez votre amour sur du sable.
Pour nous, vous êtes deux troubadours périssables. »

 

Les mariés :
« Vous les péchés hautains,
A nos yeux, vous êtes 7 nains. »

 

Les péchés :
« L’ivresse de la jeunesse…
Bientôt vous perdrez de la vitesse.
L’élan de vos coeurs langoureux
Cessera net et vous serez vite malheureux. »

 

Les mariés :
« Contre vos discours marécageux,
Nous avons chaussé nos bottes secrètes.
Nous pourrons marcher en sureté vers ces crêtes. »

 

Les péchés :
« De votre petit monticule,
Vous serez loin d’être des Hercules.
C’est en étant sur des sommets,
Que de bien haut on peut tomber.
Voleront alors auprès de vos contours,
Une nuée affamée de vautours.
Alors très chers, vous restez coi ? »

 

Les mariés :
« À l’écoute de votre croa-croa,
On le doit !
Vous êtes des oiseaux au sombre plumage.
Vous continuerez donc sans cesse votre caquetage ? »

 

L’avarice :
« Dorénavant, l’avidité
Vous fera sombrer ! »

 

Les mariés :
« Nous serons dépensiers ! »

 

La colère :
« Sous les feux de l’agressivité,
Vous serez tous les deux mutilés ! »

 

Les mariés :
« Nous agiterons le drapeau blanc de la paix.
De l’un et l’autre nous serons l’infirmier ! »

 

L’envie :
« De croquer les fruits défendus du pommier,
Vous serez irrésistiblement tentés ! »

 

Les mariés :
« Les pépins, pour vous, vous gardez.
De ces douceurs, nous serons nous écarter ! »

 

La gourmandise :
« Par ce régime, vous serez sous-alimentés.
Très bientôt, vous vous goinfrerez ! »

 

Les mariés :
« Nous avons l’appétit ceinturé.
Très vite nous serons rassasiés ! »

 

La luxure :
« À la taille, vous avez des vis.
Vous êtes jeunes, succombez donc aux vices ! »

 

Les mariés :
« Nous sommes ni marteau, ni novices.
Nous serons continents et édifices ! »

 

L’orgueil :
« Vos têtes et vos chevilles protestent.
Pourtant très gonflées, plus que d’un zeste,
Elles vous font toucher la voûte céleste ! »

 

Les mariés :
« Dans les voyages vers les cieux, nous serons modestes.
Pour être libres comme l’air, nous lâcherons du leste ! »

 

La paresse :
« Quand votre flamme aura la flemme,
Votre montgolfière paraitra bien blême ! »

 

Les mariés :
« Ardeur et efforts formeront notre tandem.
Dans leurs eaux, nous ferons nos baptêmes ! »

 

Les péchés (silencieux)

 

Les mariés :
« Vous vils ignobles,
Nos vignobles
Sont des plus nobles.
Notre vin sera un bon cépage.
Sans vous nous continuerons ces pages. »

 

La communauté : (qui surgit de nulle part ; s’adressant aux péchés)
« Allez péchés, à la ligne !
Qu’aucune de vos têtes maligne
Ne dépassent !
Mais qu’elles trépassent ! »

 

La communauté (aux mariés)
« Votre vaillant équipage
Est pour nous un beau témoignage.
Votre ouvrage éclairera nos rivages.
Nous serons toujours dans vos parages,
Pour enrichir votre partage ! »

 

Les mariés :
« Vous êtes notre heureux présage.
Nous vous devons ce bel hommage :

 

 

 

Acte II – Hommage aux convives :

 

A nos témoins,
Vous serez nos plus ; nos adjoints.
A notre couple, vous êtes joints.
Nous aurons besoin de vos soins,
De vos mises au point.
Vous ne serez pas mis dans un coin,
Et pour vous, nous ne serons jamais bien loin.

 

A notre famille,
Vous êtes notre fameuse escadrille.
Votre amour nous habille.
De notre nid, vous êtes la coquille.
Vous êtes les béquilles maintenant nos chevilles.
Vous êtes la vanille,
Qui en tous palais papille.
Vous faites que notre vie pétille.

 

A mon frère,
Souvent, ton comportement me fait braire.
Mais, je suis fier de tes nerfs.
Tu gères et tu es bien téméraire.
A ton savoir faire,
Je lève mon verre.

 

A nos soeurs,
Vous êtes tel le rouleau compresseur :
Un moteur qui avance à pleines vapeurs !
Les pleurs, les peurs, vous les mettez au mixeur,
Vous les combattez sur le ring comme le boxeur.
Vous méritez toutes nos fleurs, tous nos coeurs.
Nous vous offrons toute notre douceur et tous nos honneurs.

 

A nos potes,
Pour vous, on vote !
Vous êtes notre jackpot.
Avec vous, ça dépote,
Papote, popote, compote.
Vous êtes notre plus beau spot.
Chers amis,
Haut la main, vous êtes admis.
Vous êtes notre plus vaillant amiral.
Auprès de vous, jamais notre hameau ne blêmit.
Amis, votre âme ici est tatami.

 

A nos parents,
Pour nous, vous êtes toujours opérant.
Vous êtes tout, sauf transparent.
Papa, maman,
Vous êtes notre firmament.
Pas à pas, vous êtes devenus notre talisman.
Père, mère,
En vrac et pêle-mêle, vous êtes notre terre et notre mer.
Pères, vous êtes pour nous un compère perpétuel qui opère.
Sans vous, on serait perdu. Vous êtes des repères.
Vous nous dites : « persévère, persiste, persuade ! ». On obtempère.
Vos conseils sont perspicaces. En la matière, vous êtes expert.
Chère mère,
De nos blessures et de nos maux, vous êtes la grammaire.
Vos cours et vos leçons sont primaires.
Vous êtes une merveille qui agglomère.
Votre mérite est tout sauf éphémère.
Vous êtes merveilleuse.
Pour tout : MERCI ! »

 

 

Thomas MASSON

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